jeudi 11 juillet 2013

Mon expérience de l’épilation au laser

Ahhh, une belle peau douce et sans poil...

C’est la saison, parlons épilation ! C’est un article tout récent que j’ai lu sur le site de ELLE US qui m’a donné envie de réfléchir sur la question. On y apprend que le laser n’est pas aussi anodin qu’il n’y paraît. Si cette information m’a tapé dans l’œil, c’est que je suis directement concernée. Quand j’avais 18 ans, avec ma première paye de vendeuse à temps partiel dans un magasin de prêt-à-porter, j’ai filé chez ma dermato pour subir ma première séance de laser. Ce n’était pas un caprice d’ado, mais une décision mûrement réfléchie pour me débarrasser d’un véritable complexe. J’ai commencé à m’épiler le maillot assez jeune (les vestiaires de danse classique ne pardonnent pas le poil disgracieux) et j’ai rapidement développé des cicatrices et des poils sous cutanés. Un vrai ravissement esthétique. Même quand j’étais épilée, on aurait dit que je ne l’étais pas tant la zone était dans un sale état. Cela me mettait vraiment mal à l’aise quand j’étais à la plage, où quand je devais me dénuder en public.

Avant d’aborder ma première séance, je m’étais bien renseignée sur la question, à savoir qu’il fallait absolument faire appel à un dermato (et pas à un cabinet d’esthétique), qu’il me faudrait un bon nombre de séances, qu’elles allaient me coûter chacune la bagatelle de 150 euros (un sacré budget pour une gamine de 18 piges, vous en conviendrez), mais qu’en plus de m’éviter la corvée mensuelle/hebdomadaire/quotidienne du dépoilage, l’opération me débarrasserait de ces satanées cicatrices. Aujourd’hui, avec plus de 7 ans de recul et un nombre incalculable de séances, je ne regrette pourtant pas un seul des milliers d’euros que j’ai reversés à la magnifique profession de dermatologue. Il faut dire qu’il y avait du boulot (je vous épargne les photos d’époque, j’en ai une avec un gros plan sur mes hanches qui me file la nausée). Entre temps, j’ai changé de dermato et aujourd’hui, les « retouches » annuelles ne me coûtent plus rien, mais croyez-moi, j’ai payé mon dû à la science. Comme les actes de chirurgie esthétique pour certaines, le laser m’a permis de me débarrasser d’un complexe, et ça, ça n’a pas de prix.  

A côté du laser, l'épilation à la cire est une douce caresse.

N’ayant pas spécialement de problème avec les autres poils de mon corps, je ne me suis pas lancée dans les jambes ou les aisselles. De toute façon, je suis tellement douillette sous les bras que je n’ai jamais osé une épilation à la cire dans cette zone. Car c’est un peu le gros hic du laser. Ça fait SUPER mal. C’est quand les pires séances étaient derrière moi que j’ai appris qu’on pouvait se faire prescrire du gel anesthésiant, à appliquer avant de rendre visite à ma copine la dépoileuse. Ouch. Et je peux vous dire que je m’en suis arraché des cheveux, et que j’ai versé pas mal de larmes à l’autel de l’esthétique. Quand on vous dit qu’il faut souffrir pour être belle, c’est pas de la blague mes amies. J’ai DOUILLE MA RACE. Voilà, j’ai l’impression que ça va mieux en le disant. Une séance de laser, c’est environ 30 minutes de mini-couteaux plantés dans le maillot. Bizarrement, ce ne sont pas les zones que l’on croit qui sont les plus sensibles (oui, elle va partout la dame, jusque de l’autre côté). Ce sont en fait les poils bien drus du haut du pubis qui sont une vraie torture à éliminer. Maintenant que j’ai bien mis en garde contre ce side effect un peu embêtant, je peux vous redire que malgré la souffrance, je le referais demain (mais je demanderais peut-être la fameuse crème anesthésiante tant qu’à faire…)

Pour les autres zones du corps, je fais un peu à l’envi. Rasoir sous les bras environ un jour sur deux dans la douche (qui a la patience de laisser pousser ses poils ici de toute façon ?) et pour les jambes, c’est cire l’hiver et rasage l’été. Je ne considère pas ça comme une corvée, comparé à ce que je me faisais subir au maillot. Ahh le plaisir de pouvoir se mettre en maillot à n’importe quel moment de l’année sans stresser sur sa pilosité génitale…

PS : la prochaine fois, nous reparlerons de rouge à lèvres, de blushs et de vernis à ongles, l’auteur de ce blog tient à entretenir une image relativement glamour.

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