Crash Test : le Brow Bar Benefit

Chaque année quand vient le moment - tant redouté - de mon anniversaire, j'ai le plaisir de recevoir un petit cadeau de chez Sephora. Comme toutes les heureuses détentrices de la carte de fidélité, hein, je me suis pas crue VIP non plus. L'année dernière, nous avions eu droit à un tube grandeur nature de Crème hydratante qui fait tout, bien pratique quand on veut voyager léger. Cette année, ils ont eu la brillante idée d'offrir une épilation des sourcils au Brow Bar Benefit, ainsi qu'une mini-palette pas hyper intéressante, mais merci quand même pour le geste les gars.

Le rendez-vous pris, j'arrive sur le stand Benefit du Sephora des Halles, un chouia sceptique. J'ai les sourcils naturellement assez fins, et je me dis que l'esthéticienne se contentera probablement de me retirer trois poils à la pince à épiler. 30 secondes top chrono, emballé c'est pesé. J'ai donc un peu peur quand je vois cette jeune femme, néanmoins charmante, sortir la cire.

Les Débutantes, de J. Courtney Sullivan

L'histoire peut sembler plutôt banale. Celia, Bree, Sally et April sont quatre jeunes Américaines qui débutent dans la vie. Après quatre ans à l'Université de Smith, une fac pour filles où elles se sont rencontrées, elles se retrouvent pour assister au mariage de l'une d'entre elles. Entre Celia la séductrice un peu paumée qui se rêve romancière, Bree la bombe pas si futile qu'elle en a l'air, Sally qui a perdu sa maman à la fin du lycée et April la féministe tendance extrêmiste, on découvre l'univers des colleges américains, qui nous a toutes un jour fait rêver, avec leurs chambres d'étudiants, leurs soirées en roue libre et leur cérémonie de remise de diplôme tellement kitsch (à ce sujet, Le Roman du Mariage de Jeffrey Eugenides est une petite merveille que je vous conseille vivement). Ancienne Smithie (nom donné aux étudiantes de Smith), l'auteur sait de quoi elle parle quand elle raconte les cérémonies d'initiation un peu étranges, les soirées qui se finissent en galoches générales entre filles et les groupes de féministes bien décidées à continuer le combat entamé dans les années 50. Criant d'authenticité, ce roman très attachant est un de mes coups de cœurs de l'année. 

Les Débutantes, c'est le roman idéal pour occuper vos heures à lézarder à la plage cet été. Intelligent, léger et profond à la fois, bien écrit, ce roman est un plaisir de lecture. On a bien envie de faire partie de ce groupe de filles si différentes mais qui vivent une si belle histoire d'amitié. Disponible en poche, ce chouette roman devrait faire vibrer l'étudiante qui sommeille en vous...

Lisa Eldridge, mon idole devant l'Eternel

Lisa Eldridge est incroyable. Maquilleuse depuis plus de 20 ans, elle a eu entre ses mains les plus beaux visages de la planète, à peu près toutes les actrices et les mannequins stars du monde. Elle aurait pu garder son talent et toutes ses astuces pour elle, égoïstement, mais en plus d'être belle, Lisa Eldridge est sympa et elle a décidé d'apprendre aux femmes comment se maquiller. C'est en tombant sur sa célèbre vidéo où elle explique comment dissimuler son acné grâce au maquillage que ma passion pour les cosmétiques s'est réveillée. Avec sa voix douce et son accent british so chic, elle nous dévoile tous les secrets d'un maquillage réussi, évoque ses produits préférés et nous propose des looks beauté beaucoup toujours élégants et pas (trop) compliqués à reproduire.

Quand j'ai découvert son site web, j'ai tout simplement regardé l’INTEGRALITE de ses vidéos. Si certains looks sont un peu chargés pour les Françaises, ils ont tous l'intérêt de nous apprendre des techniques jusque-là réservées aux pros. Il faut dire que les Frenchies sont les plus grandes adeptes du less is more, et que comparées aux Anglo-Saxonnes, nous sommes vraiment de petites joueuses en matière de beauté. Mais selon elles, les Françaises, et a fortiori les Parisiennes, représentent une espèce d'idéal de chic naturel qu'elles admirent, sans pour autant l'adopter. J'ai souvent eu l'occasion d'en parler avec des amies anglaises, irlandaises ou australiennes, et si je complexe parfois devant mes maigres connaissances par rapport aux leurs, elles me répondent toujours "Mais c'est parce que tu n'en as pas besoin !". Ce qui est évidemment faux, mais pour elles, les Françaises ont "ce petit truc en plus". 

Parmi mes vidéos préférées de Lisa, le maquillage lumineux, le maquillage chic et sans défaut, ou encore le maquillage pour un premier rendez-vous. Je suis aussi totalement fan de toutes ses vidéos de review de produits, soins de peau et make-up. Tous ses tutoriaux deviennent des hits sur YouTube et elle fait partie des maquilleuses les plus admirées au monde, à raison. Lisa, t'as un peu envie que ce soit ta meilleure amie. Ou ta maman.

Alors, ici, solennellement, avec le cœur, je tiens à le dire : MERCI LISA.

Manucure express

Je n'aime pas me faire les ongles. La patience n'est vraiment pas une de mes qualités et l'exigence n°1 quand je choisis un vernis, c'est qu'il sèche vite. Sinon cela finit invariablement en catastrophe, soit parce que je fais un accro comme un grosse cruche trop pressée, soit je finis avec la marque très élégante des draps incrustée sur les ongles parce que j'ai eu la brillante idée de faire ma manucure avant d'aller me coucher. 

Quand j'ai vu un gros "60 Seconds" sur les vernis Rimmel, je me suis jetée dessus. D'autant qu'il s'agit d'un corail et vous l'aurez compris, en ce moment c'est un peu une obsession. Ce vernis séchage express de Rimmel tient ses promesses, j'adore sa couleur lumineuse, mais je ne suis pas folle du pinceau un peu biseauté. J'ai également un bleu-vert-gris et un bleu marine que j'adore, avec un pinceau normal. Et ils sèchent vite ! Parfait pour une manucure minute dans le train ou dans l'avion. J'aime beaucoup aussi l'orange de chez Essie qui fait un effet mat super chic. Je l'ai mis assez souvent cet hiver quand j'avais besoin d'un peu de lumière dans la grisaille !

Mes vernis préférés, qui battent tous les autres à plate couture en terme de rapport-qualité-prix, de tenue, de brillance, de temps de séchage et de couleur, c'est notre cher italien Kiko. Je ne sais par quel miracle, mais les vernis Kiko sont les seuls qui tiennent au-delà de trois jours sur mes doigts et qui résistent aux multiples vaisselles et shampoings. A 2,50 euros, je n'ai même plus envie d'essayer d'autres marques tellement je les trouve au-dessus de toutes les autres. Le panel de couleurs est très large, j'ai encore de la marge avant d'avoir toute la collection. Quand je pense combien j'ai dépensé en vernis Chanel étant plus jeune... Soyons honnêtes, leurs couleurs sont top, mais niveau tenue, c'est pas terrible non ? 

Désormais, Kiko est mon fournisseur officiel de vernis à ongles. Mon chouchou du moment : la teinte vert d'eau qui ne quitte pas mes doigts depuis des semaines. Ça fait officiellement 5 jours que je l'ai posée et je commence à peine à déceler de micro-écailles. Un record absolu. En plus, j'ai trouvé un maillot de bain canon couleur pêche qui va hyper bien avec ce sublime bleu-vert. La dernière fois que j'y suis allée, j'ai pris un rose pétant, un rouge orangé et un bleu Facebook. Tous top !

Comment se maquiller quand on a de l'acné ?

C'est suite à une douloureuse poussée d'acné que j'ai commencé à m'intéresser de près au pouvoir insensé du maquillage. Être une fille a quelques bons côtés, dont celui non négligeable de pouvoir se peinturer la face quand on a des vilaines choses à cacher. Pendant quelques mois, quand je pensais que tout cela s'arrangerait en quelques jours, je me contentais d'un stick correcteur traitant, recouvert d'une bonne couche de fond de teint totalement inadapté. Puis me vint l'idée saugrenue de googliser "comment cacher son acné". S'ouvrit à moi un univers jusqu'alors inexploré, celui des blogs beauté. J'ai trouvé plein de conseils extrêmement utiles, que je continue d'appliquer aujourd'hui. Ma référence, la vidéo de Lisa Eldridge, qui fait autorité totale en la matière. Il faut dire que la dame sait un peu de quoi elle parle, ça fait 20 ans qu'elle maquille les plus grandes stars, qui n'ont pas forcément une peau des plus saines (Cameron Diaz si tu m'écoutes).

J'ai donc adapté la technique de Lisa à ma propre sauce. Aujourd'hui, mes problèmes étant résolus, mon maquillage de base n'est plus le même mais je recommande vraiment cette technique qui m'a bien sauvé la vie quand la crise de chtards était à son paroxysme. Tout d'abord, lavage consciencieux du visage, mais avec un produit doux. En ce moment, j'utilise la Mousse Nettoyante Aérienne de L'Oréal, dont j'adore la texture, mais n'importe quel savon pas trop agressif fait l'affaire. Un pschitt de Serozinc pour apaiser et une noisette de crème de jour, c'est pas parce qu'on a des boutons qu'il faut oublier d'hydrater sa peau avec un produit adapté. Certaines sont en plus de très bonnes bases de maquillage, comme la Sébium de Bioderma. Pour le fond de teint, l'Anti-Blemish Solution de Clinique a l'avantage de traiter et d'unifier en même temps. J'ai déjà loué ses qualités dans un précédent post : couvrant mais léger, il rend le teint homogène et le matifie. 

Etape essentielle dans la dissimulation de l'acné : le concealing. Le fond de teint n'a absolument pas pour but de cacher toutes les imperfections. PERSONNE n'a besoin d'une grosse couvrance sur l'intégralité du visage. Comme l'explique si bien Lisa, il n'est pas nécessaire de plaquer des tas de produits sur les zones "saines". Le fond de teint est censé unifier le teint et constituer une base, tandis que le concealing corrige les défauts les plus marqués. Comme le conseille notre chère make-up artiste, j'utilise le Dermablend de Vichy, que j'applique avec le pinceau pour concealer de No7 avant de l'estomper au doigt. Ce qui est pratique avec le pinceau, c'est que quand on a des zones larges à couvrir, ça permet de les camoufler plus rapidement et plus efficacement. On peut aussi utiliser le Dermablend en anticernes, ce que je fais assez souvent. C'est un produit très couvrant destiné aux vraies maladies de peau. Non comédogène, il ne bouche pas les pores et donc n'empire pas la situation en favorisant le développement de l'acné. 

Une fois toutes les mochetés du visage bien dissimulées, on continue avec une bonne couche de poudre pour fixer le tout. J'utilise la poudre libre No7, pas mal du tout, la couleur est parfaite pour moi et elle permet vraiment au teint de rester en place. 

Après ça, vous pouvez procéder au maquillage que vous souhaitez. N'hésitez pas à attirer l'attention sur les yeux avec un joli smoky eye ou sur les lèvres avec une couleur très vive et intense : cela détournera le regard de votre interlocuteur de ce que vous souhaitez dissimuler ! Et surtout, courage, avec un bon traitement et une bonne routine beauté, l'acné finit (presque) toujours par s'en aller. 

Make-up d'été chez Sephora

En ce moment, j'ai un vrai coup de cœur pour le maquillage corail. Cette couleur rouge orangée est vraiment très flatteuse pour l'été, et encore plus sur peau bronzée (ce qui ne devrait pas tarder à arriver, on y croit !). J'ai donc profité des ventes privées Sephora ce week-end pour acheter les produits nécessaires pour une mine ensoleillée et subtile.

Tout d'abord, j'ai trouvé LE blush que je cherchais depuis quelques semaines, l'orange pop de la marque Sephora. J'avais jeté un œil sur ce que les autres marques avaient à offrir sans être convaincue. Je me suis donc à tout hasard avancée vers le présentoir Sephora et j'ai flashé sur ce n°17, qui en plus d'être exactement la teinte qui me va au teint, coûte à peine 10 euros. Youpla, dans le panier, arc-en-ciel dans mon cœur. Comme je manquais de pinceaux à blush, j'ai embarqué le pinceau pour bronzer, toujours de la marque Sephora. Avec sa face plate, il fait super bien le job pour appliquer le blush corail en effet soleil sur les pommettes.

Pour continuer dans le look corail, j'ai (encore une fois) flashé sur un produit Sephora, leur crayon gloss dans le genre Chubby Stick de Clinique. Cette saison, toutes les marques ont sorti leur dupe des Chubby, c'est fou. J'ai pris le n°3, parfaitement accordé au blush sus-nommé. Mis à par pour quelques vernis par-ci par-là, je ne m'étais jamais vraiment intéressée au maquillage Sephora. Je trouve leurs ombres à paupières un peu chères et en rentrant dans la boutique, j'étais plutôt du genre à me ruer directement vers mes marques préférées sans m'arrêter sur leurs présentoirs. Il faut dire que d'habitude, ils sont toujours pris d'assaut par une marée de clientes en furie et du coup, comme je n'aime pas trop jouer du coude pour choisir du maquillage, je passe mon chemin. Je pense que je ferai un peu moins la fine bouche à l'avenir, d'autant que leurs packagings sont devenus assez élégants. Sephora, one point. 

On continue sur le shopping. Comme le total look corail serait un peu too much à mon goût, je me ferai un plaisir de l'assortir avec ma nouvelle ombre à paupières, la Creaseless Cream Shadow de Benefit, en teinte R.S.V.P., un champagne rosé parfait pour l'été. C'est la première fois que je m'essaie au fard crème et franchement je suis conquise. Celui-ci sèche assez rapidement et du coup, aucune bavure et tenue longue durée. Comme d'habitude avec Benefit, le packaging est trop mignon (Je n'arrive même pas à jeter la petite boîte en carton vintage, elle est trop cuuuute) (Pourquoi est-ce que je deviens cucul la praline quand je parle des produits Benefit ?)

Last but not least, je voulais embarquer pour la deuxième année consécutive le lait après-soleil Sephora que j'avais allègrement vidé l'année dernière, mais j'ai été détournée de mon objectif par une dernière petite merveille, l'Eau Sublimatrice Très Hydratante. En tombant dessus, j'ai fait un petit pschitt sur mon bras et là, révélation. C'est le produit idéal pour moi quand il commence à faire chaud : une eau toute légère en spray qui s'étale facilement sur la peau, qui sent incroyablement bon et ne colle pas. Quand je rentre de la plage, après une bonne douche bien fraîche, je n'aime pas tellement me coller sur le corps un truc grassouillet et un peu poisseux. Avec sa texture liquide, cette Eau correspond parfaitement à mes besoins. Je pense d'ailleurs la garder au frigo pour un effet frisson ultra agréable. Je ne pense pas qu'elle soit aussi nourrissante qu'un vrai après-soleil, mais comme je n'ai pas la peau sèche, ça devrait suffire. Avec son odeur estivale (que je n'arrive pas à décrire, ensoleillée et fleurie en même temps, hummmmm) c'est un vraiment bonheur d'utilisation qui je pense va devenir un de mes chouchous de l'été. Et tout ça pour la modique somme de 10 euros.  

La Gym Suédoise, la fête dans ton corps

Vous avez vu comme les gens ont l'air heureux sur cette photo ? C'est parce qu'ils font de la Gym Suédoise ! Bon, ils doivent aussi avoir bien mal aux cuisses et sentir le fénec, mais avec le sourire. C'est grâce à ma copine Élodie que j'ai découvert la Gym Suédoise il y a quelques mois. Elle s'était inscrite depuis deux semaines quand, au lieu d'aller boire un verre, elle m'a proposé, pleine d'enthousiasme, "Tu veux pas venir avec moi au cours de Gym Suédoise ?" 

Ça tombait très bien, je voulais me remettre au sport, et le jogging en plein milieu de Paris ne m'enchantait pas des masses. J'ai fait de la danse classique pendant 20 ans mais j'ai dû arrêter quand je suis partie à l'étranger et transpirer dans une salle surchauffée me manquait cruellement. En quoi consiste la Gym Suédoise ? Cocktail savamment dosé de cardio, de renforcement musculaire et d'étirement, le tout en musique, cela me rappelle un peu la danse car il faut quand même avoir pas mal de coordination. Je suis d'ailleurs épatée quand je vois une salle de 60 nanas bouger dans le même sens au même moment, en faisant des mouvements hyper précis. 

Ce qui est super avec la Gym Suédoise, c'est que c'est un réseau et qu'il y a des cours dans tout Paris et en Province, accessibles à toutes et à tous. On peut prendre un cours à l'unité pour 10 euros, et ils ont une flopée d'abonnements à des prix très raisonnables qui permettent d'accéder à différents types de cours selon le forfait. Avec celui à 150 euros par trimestre, le plus cher, on peut aller à absolument tous les cours qu'on veut, à toutes les heures et dans toutes les salles. Cela explique sûrement pourquoi le public se constitue majoritairement de jeunes femmes entre 20 et 30 ans qui sortent du boulot, veulent prendre soin d'elles et se dépenser mais sans craquer le porte-monnaie. Les salles de sports parisiennes ne sont pas connues pour leurs tarifs attractifs...

Énorme avantage, j'ai une salle à deux pas de chez moi, alors zéro excuse pour zapper les cours. L'ambiance est jeune et détendue, tout le monde est là pour se défouler et personne ne te scrute du coin de l’œil d'un air dédaigneux. Même si tu fais des mouvements un peu approximatifs au début, no judgment. Pour celles qui voudraient s'essayer à la discipline, il y a plein de cours gratuits en plein air cet été.       

Attention à l'hygiène !

Cet hiver, j'ai emmené ma cousine faire un petit tour chez Sephora. Me considérant comme une experte en maquillage, elle voulait que je la conseille sur une palette d'ombres à paupières. Il faut dire que nous étions dans un processus de renouvellement de sa trousse à maquillage pour le moins indispensable. 

Alors en vacances à Marseille chez nos grands-parents pour Noël, je fais ma fouine et jette un coup d’œil dans ses produits de beauté. Oui, j'ai la sale manie de TOUJOURS  squatter les produits des gens qui les laissent traîner dans une salle de bain partagée. Appelons cela de la curiosité. Dans la trousse de Nathalie, je repère une palette Dior dans un état douteux, un packaging qui m'avait l'air bien vieux et le boîtier à moitié pété, réparé à gros bouts de scotch. Je lui demande innocemment :

- Nat, ça fait combien de temps que tu l'as cette palette ?

Elle, pleine de bonne foi :

- Depuis mes 15 ans, c'est Bab [notre grande cousine adorée] qui me l'avait offerte.

Point important : Nathalie a 27 ans. Cela fait donc plus de dix piges qu'elle traîne la-dite palette dans sa trousse. Quand je commence à lui faire une petite leçon de morale sur le fait qu'il y a des dates de péremption sur les produits de beauté, j'ai l'impression de lui annoncer l'existence du Big Foot. A aucun moment il ne lui est passé par la caboche qu'elle fait plus de mal que de bien à son visage en utilisant ces vieux machins périmés depuis Mathusalem. Pourtant c'est loin d'être la dernière des cruches ma cousine, plutôt le genre de meuf que tout le monde aimerait bien être, sauf elle. Grande, mince, la peau mate, le cheveux noir brillant, le sourire qui pétille, elle se paie le luxe ne pas savoir qu'elle est belle. Mais cette jeune femme, tout ce qu'il y a de plus censé, n'a visiblement pas potassé son petit Lisa Eldridge illustré. Le make-up, elle y comprend que dalle.

- Keuwaaaaa ! ça se jette le maquillage ? me répond-elle avec des yeux écarquillés.

- [Silence de ma part. Regard désapprobateur et hochement de tête]  

Je vous passe le moment où je lui demande à quand remonte la dernière fois qu'elle a lavé ses pinceaux. Ces pauvres petites choses poilues n'ont tout simplement jamais vu de savon et d'eau chaude DE LEUR VIE. Cela fait donc entre 5 et 10 ans qu'elle se peinture la face avec des pinceaux plein de microbes, poussières, peaux mortes et autres miasmes. Autant vous dire qu'on s'est lancées dans un nettoyage de fond sur ses produits. Etape 1 : le tri. On commence par vider le contenu de ses trousses de toilette. Poubelle le vieux mascara qui sent le rance ("Mais yen a encore plein dedans !"), la fameuse palette Dior, qui malgré tout l'attachement sentimental qu'elle lui porte, a largement fait son temps, poubelle le gloss tout collant et poussiéreux. Etape 2 : le nettoyage des pinceaux. Shampoing, eau chaude, rien de plus simple. Je suis à deux doigts de rendre mon déjeuner en voyant le jus marronnasse qui ne cesse de s'écouler de son énorme pinceau à poudre. Une demi-bouteille de shampoing plus tard, les pinceaux sèchent tranquillement, et je lui explique que ça se fait au moins une fois par semaine et qu'il faut pas blaguer avec ça. 

Nous voilà donc chez Sephora. Adepte de Clinique pour les fonds de teint (et plein d'autres choses), je la conduis immédiatement sur le présentoir de la marque pour trouver celui qui lui convient le mieux. Ensuite, direction les fards à paupières. Tournant moi-même autant de la palette Naked 2 depuis quelques semaines, je décide de craquer (on avait 20% sur le panier, ce qui nous la faisait à 36 euros) et Nat m'emboîte le pas. Nous avions pourtant eu droit à une jolie démonstration des nouveaux fards Sephora, qui m'ont en effet l'air très bien mais un chouia chers comparés à d'autres marques plus pro comme Urban Decay. Nous repartons donc chacune avec notre Naked 2 sous le bras et un fond de teint pour Nat. Son œil attiré par le pinceau à fond de teint Sephora, je lui propose de prendre le mien (je préfère la bonne vieille technique des doigts) mais seulement si elle me PROMET de le laver très régulièrement.

Morale de cette histoire : je pense qu'il faudrait mettre des gros signes !!!!! WARNING !!!!!! ATTENTION !!!!! sur les pinceaux pour indiquer que ces produits ne sont pas auto-nettoyants, et indiquer de façon bien plus claire sur les packagings qu'un produit de beauté ou de maquillage a une durée de vie limitée.

Ma routine "anti-boutons"

Comme je vous l'ai déjà dit, avec ma peau, il faut pas blaguer. Cet hiver, j'ai vécu une crise d'acné épouvantable et si j'avais toujours fait gaffe à ne pas me mettre n'importe quoi sur la figure, j'ai redoublé d'attention pour lutter contre ces pustules, particulièrement gênante quand elles s'installent sur ta face à 25 ans. 

Je fais partie des filles qui ne sont JAMAIS allées se coucher maquillées. Même ivre morte, une petite voix dans ma tête me dit "Va te démaquiller NOW" avant de me mettre au lit. Un bon nettoyage est l'étape la plus importante d'une bonne beauty routine, c'est pas moi qui le dit, c'est Halle Berry (et à peu près tout le reste du monde), et quand on voit la tête qu'elle a à 46 piges, on a un peu envie de la croire (Son conseil n°2, c'est de se protéger du soleil, au cas où tu te demandais).
Le matin (où plutôt l'après-midi, j'ai un boulot qui fait que je prends ma douche à 14 heures tous les jours), c'est nettoyage dans la douche avec la Mousse Nettoyante Aérienne de L'Oréal. Hyper agréable à utiliser, elle sent bon et laisse la peau nette. Après la douche, un spray de Serozinc pour la route (que je garde au frigo pour le petit frisson de fraîcheur), et une petite couche de Gel-Crème Cleanance K d'Avène. Je viens de l'acheter et globalement elle me satisfait, j'aurais juste aimé qu'elle soit un peu matifiante. Là, quand je la mets, ma peau brille et je n'aime pas trop ça. Juste avant, j'utilisais la Crème Sébium de Bioderma, pas mal du tout et bonne base pour le maquillage. Ensuite, j'applique la CC Cream de Clinique dont je vous ai déjà dit tant de bien.

Pour le soir, je commence le démaquillage par la Solution Micellaire Physiologique de La Roche-Posay, ou le Démaquillant 3 en 1 Pureté Thermale de Vichy, selon l'humeur, pour enlever le gros de l'affaire. Ensuite, un coup de Mousse Nettoyante Aérienne pour débarrasser ma peau des dernières traces de make-up. J'ai vraiment besoin de me laver le visage à l'eau. Psychologiquement, j'ai l'impression qu'elle est plus propre et j'aime m'envoyer une bonne vague de flotte sur la tête. Parfois, cette phase est suivie d'un petit éclatage de bouton si le malheureux a eu l'audace de s'installer sur ma peau. Heureusement, ce n'est plus une étape quotidienne, loin de là, mais si ça arrive, j'applique une bonne giclée de Biseptine pour désinfecter le champ de bataille. Après un petit arrosage de Serozinc et un brossage de dents le temps que ça sèche, j'applique LE produit que je conseille à toutes les peaux acnéiques, mon sauveur, mon très doux, mon bien-aimé TriAcnéal d'Avène. Même si je n'ai plus de boutons depuis plusieurs mois, je continue de l'appliquer tous les soirs en prévention. En plus d'agir sur l'acné, cette crème dorée réduit les cicatrices et les rougeurs. Le matin, on se lève avec le teint clair et frais, sans nouveau squatteur sur le menton ou les joues. Vendu un peu plus de 10 euros le tube, il est le plus efficace des produits anti-chtards que j'ai testé et dure une éternité.

Embarrassing Bodies, mon petit plaisir coupable...

Au cours d'un de mes séjours en Irlande, je suis tombée sur un programme tout à fait fascinant : Embarrassing Bodies. Pour celles et ceux qui complexent sur des choses plus ou moins embêtantes de leur physique, voilà l’exutoire idéal. Cette émission permet de relativiser ses petites fixettes que, soyons honnêtes, nous sommes souvent les seules à remarquer. Chez Embarrassing Bodies, la dent un peu de traviole, l'acné légère ou des ongles des pieds disgracieux, ça les fait doucement rigoler. 

Le principe de l'émission : un camion, avec à son bord des médecins généralistes, sillonne l'Angleterre à la rencontre de la population pour aider les gens à régler leurs petits (ou gros) soucis médicaux. Mais évidemment, sinon ce ne serait pas drôle, ils ne nous montrent que les cas les plus extrêmes. Certains sont même à la limite du soutenable. Par exemple, cette petite fille avec sur le pied une verrue tellement grosse et profonde qu'on dirait qu'un bout de bois lui pousse sur l'extrémité, ou encore cet homme avec un abcès dans la bouche qui retient toute la nourriture et dont il dit lui même que quand il le presse pour faire sortir la purée, "ça sent le fromage". Yummy. Les problèmes dermatologiques sont souvent les plus repoussants et le dégoût qu'ils procurent a quelque chose de rassurant, du genre "Dieu merci je n'ai pas un truc pareil". Et je peux vous dire que les Anglais n'y vont pas avec le dos de la cuillère : on ne vous épargne rien, avec force gros plans sur les zones incriminées. J'imagine que pour accepter qu'on filme leurs plus gros complexes en long en large et en travers, les patients doivent vraiment être au bout du rouleau et prêts à tout pour s'en sortir.

Quand j'ai découvert ce programme, j'en ai regardé une bonne série (tous les épisodes sont disponibles sur YouTube), portée par cet instinct malsain qui fait que les problèmes des autres permettent de se sentir soi-même bien dans sa peau. Et croyez-moi, ces gens sont vraiment en détresse. Heureusement, les formidables Dr Christian et Dr Pixie parviennent souvent à mettre un terme à leur calvaire. 

A déconseiller aux âmes sensibles, Embarrassing Bodies a, outre le côté voyeur qui se cache un peu derrière la façade médicale, l'avantage de sensibiliser une population souvent bien mal renseignée sur des sujets santé essentiels. Exemple, le sondage de Dr Christian parmi un groupe de femmes pour savoir lesquelles d'entre elles procédaient à la très déconseillée douche vaginale. Quasiment toutes les mains de l'auditoire se sont levées. La grande majorité des femmes reconnaissaient y avoir recours, sans savoir que tout ça s'autonettoie très bien tout seul et qu'un lavage externe suffit. 

Un de mes épisodes préférés, le spécial Fat People : de quoi vous détourner de l'éclair au chocolat et du Big Mac pour quelques temps. Et comme je vous aime bien, voilà le lien.

Le fard à paupières pour les nulles

Jusqu'à récemment, je n'étais pas une grande utilisatrice de fards à paupières. J'avais l'impression qu'ils me donnaient tout de suite l'air trop maquillée. Peu aventureuse, je me faisais quasiment le même look tous les jours : crayon noir le long des cils du bas, eyeliner noir et mascara. Un peu boring vous en conviendrez. En regardant des vidéos sur YouTube, j'ai eu envie d'essayer le fard à paupières et de délaisser le combo crayon-eyeliner. J'avais remarqué qu'il s'agissait finalement d'un maquillage assez sombre et marqué, pas toujours flatteur pour la mine, et que quand je n'étais pas maquillée, les gens trouvaient que j'avais l'air malade. En les mettant de côté et en optant à la place pour des couleurs plus lumineuses au quotidien, j'ai eu droit à ma grande surprise aux réactions opposées : "Tu as l'air en forme", "Quelle mine !"

J'ai commencé timidement par la palette trio de No7 en teintes sables, une jolie combinaison pour apprendre à gérer les dégradés de couleurs. J'ai la peau un peu mate et le nude est vraiment ce qui me va le mieux. La véritable révélation a été la Naked 2 d'Urban Decay. J'ai lorgné dessus pendant des semaines avant de me décider entre la 1 et la 2. Finalement, j'ai opté pour la 2 sans regretter mon choix une seule seconde. Je trouve que le rapport qualité-prix est imbattable (surtout que j'avais 20% de réduction chez Sephora, ce qui la faisait à 35 euros et quelques). Les couleurs de la palette sont absolument magnifiques. Mes préférées : Tease, pour créer une jolie base, Busted et Snakedbite pour donner de la profondeur, Bootycall et Verve à rajouter en petites touches sur la paupière mobile. Mais franchement, elles sont toute top. Pour les novices, elles sont incroyablement faciles à combiner, ce qui en fait pour moi un indispensable de la débutante en maquillage. J'aime aussi beaucoup le fait qu'il y ait une ombre noire, dont je me sers pour souligner légèrement le bord inférieur des cils, ce qui donne de la définition au regard. Rien à redire sur la qualité, la palette a même résisté à un séjour rapide dans les toilettes... Une sale histoire mes amis ; mais après le tombage-sauvetage-séchage, les ombres n'ont eu absolument aucune séquelle.

J'estime maintenant avoir acquis une maîtrise correcte de l'ombre à paupières (merci internet), ce qui me permet de me lancer - un peu - dans l'expérimentation. Cette saison, impossible de passer à côté du look rose. J'ai trouvé chez Kiko une ombre très lumineuse qui correspond exactement à ce que je cherchais. Facile à appliquer, la tenue est assez bonne et elle donne un coup de fraîcheur printanier au regard. Ajoutez une bonne couche de mascara et le résultat est vraiment sympa. Même si c'est une couleur qui je pense me lassera assez rapidement, à 4,90 euros la blague, ça valait bien le coup de se laisser tenter. J'avais déjà craqué pour une de leurs palettes cet hiver, avec du bleu, du rose, du violet et du gris foncé. Jolies couleurs, mais tenue très faible. Pour continuer dans mon initiation à l'ombre à paupières, je compte très rapidement tester le Creaseless Cream Shadow de Benefit en R.S.V.P. (un champagne rosé) qui devrait faire des merveilles sur peau bronzée !

La parapharmacie, mon petit paradis

Les produits de parapharmacie ont toujours eu mes faveurs en matière de soins pour la peau. J'ai toujours dû faire attention à ce que je me mettais sur le visage et aussi loin que je m'en souvienne, je n'ai JAMAIS utilisé de fond de teint ou de crème de jour achetés en grande surface. N'y voyez aucun snobisme, j'adorerais pouvoir tester toutes les merveilles du rayon beauté du Monop, mais avec ma peau de merde, c'est crise de chtards assurée le lendemain.

Revenons à nos moutons. Pour les filles à la peau "difficile" comme moi, les marques de parapharmacie sont l'assurance de trouver des produits adaptés et de ne pas avoir de mauvaise surprise. J'aime traîner dans toutes les parapharmacies, mais il y en a une que je fréquente depuis des années et dont je ressors forcément les mains pleines (et le porte-monnaie un peu vide).

Si vous êtes Parisienne, je ne vous apprendrai sûrement rien en vous disant que la City Pharma rue du Four est THE place to go si vous voulez faire une petite razzia sans trop vider votre Codevi. La pharmacie de la rue Montorgueil est très correcte aussi, et j'ai tendance à m'en contenter quand j'ai la flemme de traverser la Seine pour aller me jeter dans les limbes de City Pharma. Parce que j'ai beau ADORER les produits qu'ils vendent et les prix qu'ils pratiquent, y aller n'est jamais une partie de plaisir. Mon conseil : savoir ce qu'on veut et aller droit au but en jouant des coudes. Chez City Pharma, c'est la guerre mes amies. Les Parisiennes ne sont plus depuis longtemps les seules à connaître cette super adresse, il me semble qu'elle figure même dans certains guides touristiques. Du coup, c'est devenu la Tour Eiffel de la beauté, le passage obligé des touristes qui raffolent des bienfaits d'Avène, La Roche Posayyy (avec l'accent) et Esthéderm. Mon idole absolue, la fabuleuse make-up artiste Lisa Eldridge, vient toujours y faire un tour quand elle est à Paris, c'est pour dire !

Bon à savoir, City Pharma est aussi très intéressante pour les médicaments. Je prends depuis quelques mois la pilule Zoély qui n'est pas remboursée par la Sécu, et il m'est déjà arrivé de me voir proposer la boîte de 3 plaquettes pour la modique somme de 45 euros. Non merci madame. Rue du Four, elle est à 29 euros, ce qui vous en conviendrez fait une sacrée différence et amorti largement le prix du ticket de métro. Si vous y passez, venez avec vos prescriptions et faites le plein d'Ibuprofen, Citrate de Bétaïne, Rennie et tout le bordel, les prix défient vraiment toute concurrence.

La dernière fois que j'y suis allée, je suis sortie avec trois crèmes, deux shampoings et un brumisateur pour environ 50 euros. Pour exemple, le Spray Sérozinc de La Roche Posay, qui est à 6,50 euros normalement était à 4,50 euros chez City Pharma. Alors sur un gros panier tu économises bien 20%, voire plus. Une bonne raison pour aller affronter la mêlée.

Mon teint : un cas Clinique

Je n'ai pas exactement ce que l'on pourrait appeler une jolie peau. Victime de sales crises d'acné à l'adolescente (et encore très récemment, je vous raconterais ça bientôt), je suis plus ou moins sortie d'affaire mais je dois encore faire très attention à ce que je me colle sur la figure. Autant pour les fards à paupières et les mascaras, je peux taper dans le cheap, autant pour les crèmes, fonds de teints et protections solaires, il me faut de la qualitay. Je ne sais pas si c'est le côté dermato, les stands toujours clean esprit pharmacie ou l'image "Belle Peau" qu'ils véhiculent depuis des années, mais j'ai toujours fait confiance à Clinique. Et je n'ai jamais été déçue.

Welcome sur Le Blog d'Ella !

Salut la compagnie ! 

Bienvenu sur le Blog d'Ella. Je suis une jeune Parisienne, folle de beauté, make-up et produits de soin. Fan de blogs sur le sujet, je me suis dit qu'à mon tour, je pourrais partager avec vous mes trouvailles, mes coups de cœur, mes déceptions. Je ne suis pas une grande experte et ne prétend pas vous faire des analyses pointues mais juste vous donner mon point de vue, en espérant en éclairer certain(e)s d'entre vous.

Quand j'étais enfant, je passais des heures dans les parfumeries à sentir toutes les merveilles qui se trouvaient sur les présentoirs. J'ai toujours bien aimé me maquiller, mais sans vraiment dépasser le fond teint, eyeliner, mascara, du basique sans fioritures. Après un long voyage à l'étranger, où ma trousse à maquillage s'est résumée pendant deux ans à un crayon noir, un mascara et une poudre de soleil, je suis revenue en France, intéressée par tout sauf par ce que je considérais alors comme du superflu. 

C'est quelques mois plus tard, quand une crise d'acné sévère est survenue sur mon visage, que je me suis ré-intéressée au maquillage, farfouillant dans tous les coins pour trouver les meilleurs produits et techniques pour dissimuler ces disgracieux invités. J'ai plongé dans le monde merveilleux des blogs beauté et des chaînes YouTube consacrée à ce sujet qui n'était plus si futile à mes yeux. Aujourd'hui, mon problème dermatologique est réglé, mais ce qui a commencé comme un questionnement d'utilité personnelle s'est transformé en véritable passion. C'est pourquoi j'entame cette nouvelle aventure, impatiente de partager avec vous ce que j'ai vécu. Une idée qui a germé en moi depuis plusieurs semaines et que j'avais vraiment envie de concrétiser. J'espère que ce blog vous plaira. Bonne visite !